Bonjour à tous !

Cet article concerne à nouveau le journal de classe. Pour ma part, je l'ai imprimé et agencé selon mes envies, mes goûts et mes couleurs. Je vous recommande de prendre un papier d'une épaisseur minimale de 100g/m^2. J'ai pris 160g/m² personnellement, mais je regrette, c'est trop épais. Il faut couper la poire en deux ;-) 

Comme annoncé, j'ai pris un cahier Atoma assez large, afin que les intercalaires et les pochettes plastiques ne dépassent pas. J'ai imprimé et agencé toutes mes pages.  Alors dans un premier temps j'ai subdivisé la bête en plusieurs parties : Administratif,  Calendrier, Semainier, Programmation, Suivi, Projets. A l'heure actuelle, les parties "programmation" et "projet" sont vides (puisque je suis en train de faire ma programmation et que je n'ai encore entamé aucun projet). 

Voici un petit reportage photo des différentes parties. Si ça vous tente, cliquez ici pour agencer votre journal de classe. 

 

Merci à vous,

 

Bonnes vacances. 

 

 

 

 

 

Bonjour à tous !

Pour continuer dans la logique de préparer l'année scolaire, je posterai ci-dessous (au fur et à mesure) ma programmation de la matière sur une année scolaire complète. Au lieu de répartir cette dernière par "périodes", j'ai adopté un système beaucoup plus rigide. En effet, pour se permettre des libertés en cour d'année il faut avoir une base en béton.  Ainsi, j'ai réparti ma matière sur les 38 semaines à disposition. 

Voici ma programmation, j'aimerais préciser que je fonctionne par principe "cumulatif". Après la séance de découverte, au fil de l'année je fais des piqures de rappel concernant les matières qui ne sont plus travaillées "activement", afin d'éviter l'oubli et d'entretenir la mémoire à long terme. Ces piqures de rappel peuvent être sous forme d'un petit devoir, un petit drill collectif lors d'un moment "creux", une activité autonome,... 

Vous trouverez dans le document pdf ci-dessous ma programmation concernant :

En français : les sons, l'orthographe, la grammaire, la conjugaison et les stratégies de lecture. 

En mathématiques : les nombres et opérations, les solides et figures, les grandeurs et le traitement de données.

J'omets intentionnellement certaines matières : éveil, parler, écouter, écrire,... Aussi, d'autres matières sont travaillées en rituels ou ne sont pas "programmées". Je pense notamment au vocabulaire que je travaille mais transversalement. Il en va sans dire qu'il s'agit d'une base, qui n'indique en rien la manière de travailler. Deux semaines pour fixer et intégrer une matière ce n'est pas suffisant pour un enfant. Donc ne suivez pas bêtement et strictement cette programmation, faites preuve de bon sens. 

A titre d'exemple, en nombres et opérations il n'y a aucune étude de nombres car cela se travaille régulièrement via les rituels du matin. Ce n'est pas parce que sur cette programmation certaines matières sont "survolées" qu'elles le sont en réalité. Je continue très souvent à entretenir les apprentissages sur la durée. C'est tout, je tenais simplement à effectuer ce petit éclaircissement ! :-) 

Aussi, dernière petite chose en mathématiques j'utilise un manuel : Tip Top, je me suis basée sur celui-ci pour réaliser une partie de ma programmation. 

 

 

 

 

Télécharger la programmation

 

 

 

C'est ma première programmation de deuxième année, elle vaut ce qu'elle vaut... Je suis ouverte à toute suggestion, pour que l'année prochaine je puisse vous proposer une version 2.0.

Bonjour à tous, dans cet article j'aimerais aborder un thème que j'adore : l'exploitation des albums jeunesses. Malheureusement le temps est compté dans une année scolaire et il devient dès lors difficile de faire des choix. Parfois on a l'impression de tomber dans une redondance, d'exploiter chaque album de la même manière. C'est pour cela, lors d'une exploitation d'album jeunesse que je divise ma préparation en trois temps : avant la lecture, pendant la lecture, après la lecture. 

 

 

Certaines parties de cet article s'inspirent de ma lecture : Comment explorer l'album jeunesse ? aux éditions Atzéo. Je vous le recommande, après il assez onéreux car il coûte 42€. J'ai la chance personnellement que ma directrice l'ait commandé pour l'équipe et dès lors je l'ai lu (il y a quelques temps maintenant). Mais il vaut vraiment le détour. J'ai mélangé à cette lecture ma manière de procéder et de préparer les exploitations. 

 

 

Avant la lecture

C'est l'étape du choix de l'album.

Alors on se demande toujours comment certains enseignants prennent connaissance de chouettes albums, pour découvrir des nouveautés et des variétés littéraires. C'est simple, en allant consulter différents blogs (pour commencer), consulter chaque année les lauréats de concours littéraires comme Le Prix Versele et La petite fureur , demander conseil en librairie spécialisée (A livre ouvert), visiter un salon du livre jeunesse, flâner quand on fait ses courses au supermarché,... 

Mis à part cela, lors du choix de votre album, je vous conseille de diversifier les genres et les structures.

Les genres : l'inventaire, l'imagier, l'abécédaire, le livre à compter, l'album-jeu et le livre-jeu, la chanson, la comptine, l'album-devinette, le récit de la vie quotidienne ou livre miroir, le récit initiatique ou d'apprentissage, le conte, le conte détourné, la fable, le documentaire, le docs-fiction, le documentaire décalé, le faux documentaire, autres genres,...

Les structures : l'énumération, la répétition ou la succession, l'accumulation, l'enchaînement, l'emboitement, l'alternance ou l'opposition, le jeu de questions/réponses, le dialogue et le récit chronologique.

À ce niveau-là vous avez déjà de quoi varier, il est important de déterminer avant de proposer une lecture dans quel genre elle s'inscrit et quelle structure elle respecte. Pourquoi ? Pour éviter de proposer toujours les mêmes lectures, sortir des habitudes, des exploitations "ordinaires" et répétitives (et lassantes pour vous). Et puis, ça peut vous aider quand vous aimez bien un album à déterminer son exploitation.  

Ensuite, il va falloir faire un choix au niveau de l'intention de la lecture. Je m'explique : désirez-vous exploiter l'album par la suite (exercices, jeux, production, débat, activité artistique et j'en passe) ou souhaitez-vous simplement faire une lecture plaisir (je raconte une histoire et ça s'arrête-là).

Personnellement, j'essaye de faire autant de lecture-production que de lecture-plaisir. Pourquoi ? Les enfants ne sont pas dupes, ils se rendent très vite compte que suite à la lecture un travail les attendra et même si ce travail est ludique, ça reste un travail. Si on veut que les enfants s'améliorent en lecture, ils doivent avant tout apprécier la lecture. Pour ça : il faut continuer à entretenir la lecture gratuite collective. J'insiste sur le collective : pour ma part en deuxième primaire (CE1 pour les français) certains élèves ont encore des grosses difficultés de décodage, s'ils lisent seuls, ils se dégoutent et abandonnent, tandis que la lecture de l'enseignant les boost à lire seuls. Malheureusement, tous les parents ne lisent pas le soir une histoire à leur(s) enfant(s), du coup compensons un peu !

 

Quel type de lecture ? Là aussi, il va falloir effectuer des choix, parce que les exploitations sont multiples. 

• Lecture collective lue par l'enseignant. 
• Lecture collective lue par les élèves.
• Lecture individuelle. 

 

Il est possible de décliner ces trois types de lecture avec les variables suivantes : contrôlée (lecture-production) et non-contrôlée (lecture-plaisir).

Selon les choix effectués, vous allez vous retrouver dans des exploitations différentes. Certains livres feront partie des livres "à la une", d'autres feront partie du "rallye-lecture", d'autres seront utilisés pour un "cercle de lecture"... Enfin bref, je n'entrerai pas dans le sujet des pratiques de lecture. 

 

Pendant la lecture

 

Ici, il s'agit de toute la séquence  : partant de la présentation du livre aux élèves à la fin de la lecture. 

Peu importe la présentation, cette année il m'a manqué un rituel à la lecture d'une histoire. Les élèves apprécient qu'une histoire soit introduite et clôturée  par une "formulette" comme les conteurs ont coutume de le faire. Quelques idées de formulettes par ici si vous n'en avez pas. 

 

La présentation du livre.

• La stratégie classique : découverte de la couverture, l'identification des différents éléments sur cette couverture avec la formulation de prédictions. 
• Le book-trailer : il s'agit de faire une bande-annonce du livre. Rendre en support vidéo un support écrit. Voici un exemple de book-trailer du livre Cornebidouille contre Cornebidouille
• Lire ou faire lire un extrait : Choisir en amont un passage intéressant du livre et imaginer toute l'histoire.
• Imaginer l'histoire à partir d'illustrations : Donner des illustrations aux élèves, dans l'ordre, dans le désordre et les laisser imaginer le déroulement de l'histoire. Si on veut, il est possible même de commencer par une production écrite (dictée à l'adulte ou production individuelle, c'est selon vos préférences) et de terminer par la lecture de l'histoire.
• Lire le titre et la 4ème de couverture : Laisser les élèves imaginer et illustrer la couverture du livre avant de le lire.

 

La lecture de l'album. 

Il peut être sympathique à ce stade-là de faire participer les élèves à la lecture. Comment ? Il y a quelques manières de le faire :

• Leur faire lire des extraits. 
• Faire des petits bruitages avec la bouche ou avec les mains (il suffit de leur montrer et de le leur dire avant de lire l'histoire). Ou alors en préparant des cartons bruitages avec eux, qu'on montre au fil de la lecture de l'album (comme les "applause" pour le public).
• Chanter et apprendre les comptines.
• Mimer les scènes. 

Pour rendre la lecture captivante, on peut couper sa lecture à un endroit clé et reprendre cette lecture le jour suivant. Cela permet de travailler la mémoire des élèves, de faire un travail d'hypothèses sur l'intrigue à partir d'éléments déjà connus. Bref, les élèves adorent ça (même si on entend des "Ooooooh" ils adorent ça) et ils s'investissent encore plus. 

 

Après la lecture

Alors, si vous avez opté pour une lecture-plaisir, il n'y aura pas de après. C'est uniquement si vous désirez extraire des notions, effectuer diverses productions qu'il y aura un après. C'est souvent très dur pour les enseignants à admettre, parce que si ça se trouve Georges est complètement passé à côté du sens de l'histoire, que Basil se curait le nez en regardant le plafond d'une manière amorphe... mais voilà : : c'est le jeu ma pauvre Lucette ! Je rappelle que le but de la lecture-plaisir est de créer une expérience favorable avec la lecture. Après si Basil et Georges n'ont rien percuté et que tout ce qu'ils ont retenu de l'expérience c'est qu'ils ont pu pousser des cris et applaudir, il faut l'accepter. C'est comme ça qu'à terme (on espère) Basil et Georges essayeront de creuser plus loin. (Ca et tout votre travail en lecture aussi... Je rappelle, je ne dissocie pas les deux). 

Maintenant, vous aviez choisi en amont de faire une lecture-production. Il va falloir, avant de produire quoi que ce soit, s'assurer que les élèves aient bien tous compris le sens de l'histoire. 

C'est là qu'intervient le questionnaire de lecture. 

Dans ces questionnaires, j'en profite toujours pour travailler : l'étude de la couverture, la chronologie, le vocabulaire, le sens de l'histoire. En somme, ce sont mes incontournables. C'est la base fiable et sécurisante pour certains élèves dans le travail post-lecture. Après, j'aime bien travailler d'autres stratégies et celles-ci sont sélectionnées selon l'album choisit. Parfois c'est le lien entre le texte et l'image, l'inférence, la sélection d'information utile, la déduction, la paraphrase, les prédictions, les comparaisons,... 

Je n'hésite pas à relire si nécessaire l'histoire une deuxième fois. Si chaque élève a son livre, il s'y réfère. Ce n'est que lorsque tout le monde est sur le même fond et la même forme que je peux aller plus loin.

Extraire d'autres notions de la lecture. 

Parallèlement à la compréhension, j'aime bien extraire des notions mathématiques, littéraires ou autres de mes albums. Je les travaille dans mes cours en me référant à l'histoire. Libre à vous de le faire ou non, ce n'est pas une étape indispensable, mais je trouve cela plus exhaustif de rattacher certains apprentissages à d'autres (et la lecture d'album est une bonne manière d'y arriver).

 

Réalisation finale. 

Il est possible de créer autant d'activités qu'il existe de livres. Que ce soit en écriture, citoyenneté, savoir parler, mathématiques,... Tout est possible.

Voici quelques livres et idées d'exploitation autour.

 

Dix petits amis déménagent - Mistumasa Anno

Nombres et opérations : création de la maison de 10. 

Production écrite : Chaque enfant choisit une page et décrit ce qu'il observe. Proposer aux élèves en difficulté les pages auxquelles il y a le moins d'amis et aux plus forts celles auxquelles il y a le plus d'amis. Cela pourrait aboutir également à la mise en texte de l'histoire. 

La couleur des émotions - Anna Llenas

Citoyenneté : Création d'un cercle de parole, d'un rituel du jour autour des émotions de chaque élève. 

Production écrite : Faire parler ses émotions en écrivant dans un phylactère comment on se sent.

Nombres et opérations : Activités de comptage avec des bocaux à remplir de perles/pierres de couleurs. 

Chez Validees on nous propose un jeu "dobble" des émotions, pour travailler la rapidité, l'observation et les réflexes. 

Dangereux - Tim Warnes

Vocabulaire : s'amuser à étiqueter dans la classe tous les objets. 

Production écrite : Mettre dans un pot des étiquettes (adjectifs) que les élèves piochent.

A partir de ces adjectifs ils doivent inventer un animal imaginaire, le décrire et le dessiner. 

 

Et si les formes ... - Guido Van Genechten

Solides et figures : produire une oeuvre sur fond noir avec des contraintes dans la production (par exemple trois triangles jaunes, deux disques rouges, trois carrés,...). 

 

 

 

J'ai mis 4 petits exemples pour montrer qu'il est vraiment possible d'exploiter les albums de manière très diversifiée. 

 

J'espère que cet article aura aiguisé votre regard et débridé votre imagination. Mais ne vous inquiétez pas, lorsque j'aurai préparé des activités à ce sujet, elles seront publiées. Ici l'article n'est que la mise en bouche :-) 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Est-ce que pour vous aussi la tenue d'un journal de classe est laborieuse ? Pour moi, ça l'est.

J'ai testé successivement les journaux de classe suivants :

                   

                                       

 

 

Personnellement, parmi tous ces modèles, je préfère l'agenda de l'enseignant Atoma car il permet une flexibilité dans l'organisation. Les pages peuvent être retirées comme ajoutées, modulées et organisées à notre sauce. Je choisis ce que je mets dedans et dans quel ordre. 

 

Néanmoins, même si ATOMA permet cette flexibilité, voici une partie des reproches que j'ai à lui faire :

• Il n'y a pas de calendrier mensuel (on doit se contenter d'un calendrier annuel). 
• Il n'y a qu'une seule forme de semainier ne permettant pas des aménagements flexibles dans ce même horaire. 
• Certaines pages "suivi des élèves" sont vraiment anecdotiques. 
• L'espace pour les concertations est trop restreint. 
• Les pages "horaires" en début de cahier sont minuscules.
• L'esthétique est peu attrayant.

 

En bref ce journal de classe coûte une petite vingtaine d'euros. Si j'effectue toutes les rectifications nécessaires à mon bien-être organisationnel, je payerai finalement 20€ uniquement pour la couverture et les anneaux sans compter le coût des pages additionnelles. 

 

J'ai décidé alors d'effectuer des recherches sur Internet pour trouver une formule qui me convienne : en vain. 

 

La plupart des journaux de classe téléchargeables gratuitement en ligne sont souvent trop chargés esthétiquement parlant bien que construits en fonction d'un thème attrayant (cactus, loup, lama,...). Enfin bref,  c'est très (trop) cucul la praline pour moi et pour en avoir testé un, j'ai très vite été écoeurée par ces couleurs trop flashy. Trop is te veel... 

 

Résultat des courses : je me retrouve cette année à faire mon propre journal de classe. Bien entendu, je ne pars pas de rien. Ayant apprécié le système Atoma et possédant dans mon école d'une perforatrice Atoma, je vous annonce déjà que j'opterai pour une couverture et des anneaux Atoma transparents. En ce qui concerne le reste... Je vais tout créer moi-même et dans ma grande bonté je vous partage le fruit de mon travail. Libre à vous d'organiser tout ceci comme bon vous semble. 

 

 

Dans les fichiers téléchargeables vous retrouverez :

Partie administrative : 

- 1 page de garde reprenant les informations générales.   A télécharger ici & En version word

Màj 2021 : Une page de garde plus "girly"  A télécharger en PDF ici

- 1 page "contacts" utiles. A télécharger ici & En version word

- 1 double-page "liste des élèves" (je vous conseille de faire une copie des 2 pages que vous collez en début d'année dans votre registre et de les coller dans votre journal de classe).  A télécharger ici & En version word

- 1 page "surveillances" (pareil, collez la version reçue de votre direction)  A télécharger ici & En version word

- 1 page horaire de l'école (reprenant les heures de piscine, les intervenants en classe, les heures de remédiation et les heures de fourches...)  A télécharger ici &  En version word

 Nouveau : - une fiche récapitulative des sorties.  A télécharger ici & En version word

 

Partie organisationnelle :

- Màj août 2021 :  Un calendrier annuel 2021-2022    A télécharger ici en PDF

- Màj août 2021 :  Les calendriers mensuels pour 2021-2022.        A télécharger ici en PDF

- 2 semainiers double-pages "classiques" (proposés dans plusieurs couleurs, certaines plus neutres et d'autres plus "girly"). 

• Semainier - Tons bleus & En version word

• Semainier - Tons jaunes et gris & En version word

• Semainier - Tons pastels & En version word

• Semainier - Tons orange et gris & En version word

• Semainier - Tons roses & En version word

• Semainier - Tons verts & En version word

 Màj juin 2020 :  Je repropose deux nouvelles versions de semainiers. Pour ma part, je vais choisir la formule présentation horizontale. Question de goût et de préférence...  Présentation verticale à télécharger &  Présentation horizontale à télécharger

Màj août 2021 : J'ai absolument détesté cette manière de faire. J'ai voulu testé... Si toutes les présentations sont verticales ce n'est pas pour rien ;-) 

- 1 semainier avec le suivi des élèves (pratique lorsqu'on veut fonctionner par ateliers, j'écris le numéro, le nom de l'atelier et les élèves qui y sont passés et quel jour cela a été fait).  A télécharger ici & En version word

- 1 calendrier mensuel avec l'organisation des ateliers sur le mois. Il faut numéroter ses ateliers et ensuite reporter les numéros dans la grille aux bonnes dates selon la nature de l'atelier.   A télécharger ici & En version word

Màj août 2021 : - 1 page de "planification" de la matière à voir par période. J'ai ma programmation mais en général je fais toujours une liste de ce que je dois voir comme matière entre deux bulletins.  A télécharger ici

Partie suivi des élèves :

- Organisation des séances de remédiation.  A télécharger ici & En version word

- Fiche de suivi ateliers-élèves. A télécharger ici  & En version word

 

Petite note ajoutée : pour faciliter l'assemblage et le recto-verso, je vous conseille d'imprimer chaque document (qui vous intéresse) en couleurs une seule fois et de faire votre agencement manuellement. Si je ne propose pas une version seule en un fichier, c'est pour permettre à tous de trouver SA combinaison gagnante. C'est plus simple que de s'amuser à tout fusionner. :-) 

 

Voilà, un journal de classe est censé être un outil d'aide, je pense que si on multiplie trop les pages, on s'y perd. Après, si vous pensez que certaines choses sont à ajouter, suggérez-les moi dans les commentaires. Je tenterai de répondre à votre demande. 

  

 

Des aménagements raisonnables ? A qui ? Pour quoi faire ? 

Il faut savoir que la Belgique a ratifié en 2009 la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées. Et sur base de cette ratification, un élève qui est en situation de handicap a droit à des aménagements raisonnables. Avant de définir ce que sont les aménagements raisonnables, il semble important de préciser qu’un enfant est en situation d’handicap s’il présente un handicap physique, sensoriel, de déficience intellectuelle, ayant des troubles de l’apprentissage, des troubles du comportement ou une maladie chronique. Il est convenu que tout enfant est victime de « discrimination fondée sur le handicap » s’il est victime de « distinction, exclusion ou restriction fondée sur le handicap » (N.U, 2009, p.4). Le refus de mettre en place un aménagement raisonnable est une forme de discrimination.  

« On entend par « aménagements raisonnables » les modifications et ajustements nécessaires et appropriés n’imposant pas de charge disproportionnée ou indue apportés, en fonction des besoins dans une situation donnée, pour assurer aux personnes handicapées la jouissance ou l’exercice, sur la base de l’égalité avec les autres, de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales » (N.U, 2009, pp.4-5). 

Ainsi, la mise en place des aménagements raisonnables vise à favoriser l’intégration ou l’inclusion de l’enfant à l’école, l’objectif  étant de développer son autonomie.

 

 Illustration : Apeda

Et la différenciation dans tout ça ? 

Probablement que vous différenciez et c'est très bien, mais pour ces élèves vous ne devez pas baisser vos exigences. Plus facile à dire qu'à faire, c'est certain !

Céline Piquée (2010), s’est déjà penchée sur la problématique des élèves en difficultés. Certains dispositifs auraient prouvé leur efficacité : notamment les dispositifs d’accompagnement à la scolarité  ou la réduction de la taille des classes (p.44). Au niveau des traitements que l’enseignant peut faire, dans une classe efficace, au niveau de la différenciation :

• Prendre du temps à chaque demi-journée ou journée, pour revoir les difficultés que l’enfant a rencontrées afin qu’il puisse avoir une réaction.
• Ne pas parler de « groupes de besoins » ou de « tutorat » aux enfants, mais simplement parler de petits-groupes. Pour éviter la stigmatisation.
• Préparation en amont aux activités nouvelles.
• Aide méthodologique données à certains élèves et non à d’autres (bande numérique,…)
• Pour conserver l’attention des élèves les appeler pour aller au tableau, maintenir un contact physique.

L’auteure, conclut en expliquant que les classes les moins efficaces sont plus stigmatisantes au niveau de l’enfant, plus différenciatrices en termes d’objectifs d’apprentissage et moins exigeantes. Ces classes appauvrissent les contenus des apprentissages et proposent moins d’occasion d’apprendre aux enfants en difficultés.

Alors la différenciation pour permettre une équité au niveau des apprentissages : oui, une différenciation qui devient différenciatrice : non. 

Etant donné que les aménagements raisonnables sont devenus obligatoires depuis 2009 (soit 10 ans maintenant), il faut les intégrer dans votre classe. Certains enseignants ont de la chance car d'autres professionnels (logopède,...) leur proposent des pistes pour aider ces élèves. En revanche, il arrive qu'on se retrouve face à des élèves ayant probablement des grosses difficultés scolaires ou des troubles qui n'ont pas été dépistés et dont on est convaincu de l'existence. Face à ces élèves, on se sent désarmé, démuni et on ne sait pas chez qui chercher le soutien si les parents ne font pas le nécessaire. 

Du coup je fais quoi moi ? 

Si je peux me permettre, pour se faciliter la tâche, certains de ces aménagements peuvent être mis en place pour tous les élèves de la classe : ce qui profite aux uns peut profiter aux autres. Ça évite de devoir trop individualiser, ça allège la charge de travail, rend l'aménagement plus discret pour l'élève qui en a besoin (on évite cette stigmatisation)... Voilà, il y a une multitude de raisons favorables à la mise en place de ces aménagements. 

 Parmi ceux auxquels il faut toujours être vigilants en voici une petite liste :

    Sur les feuilles/documents : 

• Police d'écriture sans empatement, minimum taille 14 avec interligne de 1,5.
• Mise en page aérée.
• Eviter de mettre un même exercice sur deux pages (dans le sens où il commencerait en bas de la page et continuerait derrière ou à côté)
• Donner des consignes simples et courtes. Mettre en gras les actions attendues dans les consignes.
• Eviter les décorations inutiles pour faire joli (ça accapare leur attention plus que le reste de leur feuille). 
• Surligner les consignes en hiérarchisant si couleurs différentes... 
• Surligner les espaces d'écriture pour que l'enfant repère où il doit écrire. 

 

    Outils utiles : 

• Travailler sur un plan incliné lors des séances de lecture. (les supports pour ordinateur portable de chez Ikea sont géniaux !)
• Utiliser des casques anti-bruit (qui favorisent la concentration). 
• Le time-timer.
• Les lattes de lecture (pour certains enfants celles-ci les aident vraiment à suivre la lecture...
• La Swiss-ball ou la galette. (Attention, pour certains TDA/H la grosse balle peut s'avérer être "nocive"). 
• Mettre des "marchepieds" pour les enfants dont les pieds ne touchent pas le sol lorsqu'ils sont assis (ça évite l'effet bougeotte).
• Elastique aux pieds des bancs chez les élèves trop "actifs" (pour qu'ils puissent "rebondir" sans déranger.)

 

    Au niveau de l'enseignant : 

• Eviter d'expliquer et de montrer une activité en même temps. Diviser l'explication en deux temps : d'abord j'explique et ensuite je montre. Cela évite de perturber l'attention de l'élève. 
• Ecrire à la craie jaune sur le tableau noir. 
• Ecrire les étapes au tableau du travail à effectuer avec uniquement des mots clés. 

 

Tous sont des petits trucs qui permettent aux élèves de mieux travailler. La liste est très loin d'être exhaustive, ce sont souvent les conseils récurrents qui m'ont été donné au fil des années par des professionnels. Au début, certains de ces outils peuvent avoir l'air d'être "parasites" mais très vite les élèves se lassent de cette utilisation "jouette" pour évoluer vers des utilisations sérieuses. Certains se rendent compte que le casque les gêne, d'autres ne supportent plus les picots de galettes... Il faut être ferme quant à l'utilisation de ces outils. Celui qui joue avec un outil : l'outil lui sera retiré. Ils doivent apprendre à avoir le comportement adéquat avec l'outil sans quoi cet outil leur sera retiré. S'il leur est vraiment utile ils se tiendront correctement pour en profiter autrement cela veut simplement dire que l'outil n'est pas adéquat. (Cela parait évident mais je le dis quand même).

J'espère que cet article  ce sera avérer utile pour vous. Je vous renvoie ci-dessous vers quelques lectures très intéressantes concernant le sujet ou des sujets similaires si vous désirez vous informer d'avantage. 

 

Sources : 

Nation Unies (s.d). Convention relative aux droits des personnes handicapées et Protocole facultatif. Retrieved from http://www.un.org/disabilities/documents/convention/convoptprot-f.pdf

Piquée, C. (2010). Pratiques enseignantes envers les élèves en difficulté dans des classes à efficacité contrastée. Revue française de pédagogie, 170, 43-60.

 

Des lectures utiles :

Rousseau, N. (2015). La pédagogie de l’inclusion scolaire, 2^eédition. Québec : Presses de l’Université du Québec.

Kahn, S. (2015). Différenciation et traitement scolaire des différences. La nouvelle revue de

l'adaptation et de la scolarisation,70-71, 9-49.

Tremblay, J.(2013). Colloque : Des adaptations pour favoriser l’équité. Retrieved from https://celiaasblcolloque.files.wordpress.com/2013/12/dossiercolloqueeeo3dc3a9cembre2013.pdf